L’accompagnement psychomoteur pour les adultes souffrant d’anxiété ou de dépression vise à améliorer la régulation émotionnelle et la gestion du stress. Le psychomotricien aide le patient à prendre conscience de son corps, à identifier les tensions physiques liées à l’anxiété et à utiliser des techniques de relaxation pour apaiser le corps et l'esprit. À travers des exercices corporels adaptés, il travaille sur l’auto-contrôle, la posture et la respiration, afin de réduire l'anxiété. Pour les personnes dépressives, la psychomotricité aide à retrouver une dynamique corporelle, en réactivant la motricité et en améliorant l’estime de soi par des activités qui renforcent la perception positive du corps.

Les troubles du comportement alimentaire (TCA), tels que l’anorexie, la boulimie ou l’hyperphagie, peuvent avoir un impact sur la perception du corps et les émotions. En psychomotricité, l’accompagnement vise à restaurer une relation positive avec le corps et à rééquilibrer les perceptions sensorielles. Le psychomotricien aide à améliorer la conscience corporelle, à lutter contre les déséquilibres alimentaires et émotionnels, et à réguler les comportements impulsifs liés à la prise alimentaire. Il travaille également sur la gestuelle, la posture et la gestion des émotions, permettant au patient de retrouver une meilleure estime de soi et une relation plus saine avec son image corporelle.

Chez les adultes dyspraxiques, le psychomotricien intervient pour améliorer la coordination motrice, la planification des gestes et l’organisation de l’espace. Il aide à rééduquer les gestes quotidiens, comme l’écriture, la gestion de l’équilibre ou la manipulation d’objets, pour améliorer l’autonomie. Des activités spécifiques sont mises en place pour renforcer la motricité fine (par exemple, dans la prise d’objets, l’écriture) et la motricité globale (mobilité, déplacements). L'objectif est de faciliter la gestion des tâches quotidiennes, améliorer l'estime de soi et réduire la frustration liée à la difficulté d'exécution des gestes.

Pour les patients souffrant de pathologies neurodégénératives, l’accompagnement psychomoteur vise à maintenir ou améliorer les capacités motrices et à prévenir l’aggravation des symptômes. Le psychomotricien travaille sur la rééducation motrice, l’amélioration de la mobilité, la gestion de l’équilibre et la prévention des chutes. Il adapte les exercices en fonction des capacités du patient et propose des activités pour préserver l’autonomie fonctionnelle et favoriser un mieux-être face à la maladie.  L’objectif est de réduire l'impact des déficits moteurs, d'améliorer l’estime de soi et d’aider le patient à maintenir une qualité de vie optimale malgré la progression des symptômes.

L’accompagnement psychomoteur pour les adultes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) se concentre sur l’amélioration des compétences sociales, de la communication non verbale et de la gestion des stimulations sensorielles. Le psychomotricien travaille sur la perception corporelle et l’intégration des stimuli sensoriels pour améliorer la gestion des émotions et des réactions excessives ou inadaptées. Il aide également à développer des stratégies pour mieux interagir avec l’environnement social, en améliorant les compétences d’écoute et de respect des limites personnelles. L’objectif est de renforcer l'autonomie dans la vie quotidienne, d’améliorer l’adaptation sociale et de favoriser un bien-être psychocorporel.